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C'est vrai que les politicards locaux ne pensent qu'à leur stratégie et leurs intérêts personnels pour être au pouvoir, pour décrocher des ministères comme s'il s'agissait de trophées ou de stickers à exhiber sur la carlingue rouillée de leur médiocrité...
C'est vrai qu'ils ont essayé toutes les combinaisons et alliances possibles, faisant parfois fi du résultat des urnes, maniant l'intérêt général comme un rubik's cube, mélangeant les couleurs et les absences d'idées dans tous les sens, sans le moindre scrupule, trouvant toujours un argument à la con pour justifier l'injustifiable.
Alors c'est vrai que la population multiplie les hypothèses pour imaginer comment la Polynésie pourrait s'en sortir : élections anticipées... départementalisation... tripatouillage statutaire... bidouillage électoral... copié-collé de Nouvelle-Calédonie... reprise en mains de l'Etat...
Et pendant ce temps nous arrivent les images des révolutions algériennes, tunisiennes, égyptiennes, yéménites...
Les incompétents corrompus sont chassés du pouvoir...
Forcément, inévitablement, naturellement, évidemment, automatiquement, fatalement... on pense à nos indéboulonnables gugusses politiques locaux !
C'était donc tentant pour Yan Tu, secrétaire général du syndicat A ti'a i mua, de faire le parallèle avec le fenua en imaginant que la "fièvre tunisienne" gagnerait la Polynésie comme, l'an passé, la grippe H1N1...
J'avais imaginé, il y a quelques jours, une révolution du tiaré, en associant notre petite fleur pour symboliser l'aspect pacifique qu'un éventuel sursaut populaire local devrait impérativement revêtir...
Mais lorsqu'un syndicaliste agite ce spectre comme une menace, en évoquant des préavis de grève générale pour le mois prochain, on se met à frissonner... il n'est plus question de trois trucks qui bloquent la ville à Tipaerui...
Les semaines à venir nous montreront quel rôle Yan Tu et ses camarades syndicalistes entendent jouer : défenseurs responsables des droits des travailleurs ou étincelles et agitateurs pour plonger la Polynésie dans le chaos ?
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9 commentaires:
Pourquoi le faire de manière pacifique quand on peut foutre la m...e ?
Et moi je dis : "LOLO, Président !!!"
^^
Poema.Paris
Bien Lolo, y a rien a rajouter, je crois qu'ils méritent tous d'etre chassés du pouvoir; tous sans exception...Tev
Moi je dis que c'est le bon moment de faire savoir à tous ces dictateurs nègres et autres autocrates blancs qui se sauvent à toute vitesse avec des tonnes d'or et des milliards de dollars en pagaille que TahitiNui serait heureuse de les accueillir avec leurs familles et leurs suites de courtisans. On remplirait tous les hôtels 5 étoiles des iles et on relancerait l'immobilier résidentiel et... qui sait...peut-être que l'un de ces experts de la magouille et de la corruption généralisée serait capable de foutre à la porte notre nomenklatura locale et reprendre en mains le peÏ en le transformant en "refugium peccatorum" doré pour riches exilées......
Vas-y Lolo, lance un buzz sur Internet du genre "Invest your tune"... :-D
Que Yann Tu que je considère être comme l'un des seuls syndicalistes de ce territoire à peu près crédible et réaliste soit aussi celui qui brandisse le spectre d'une "révolution" m'interpelle un peu quand même!
Savez-vous que le DARSE est globalement réduit de 30%, que l'on vient de suspendre la seule mesure de protection contre le chômage partiel (IME) et que depuis mi-décembre toutes les nouvelles entrées ou renouvellement de stage rémunéré, CPIA et autres mesures qui permettaient aux personnes d'avoir un minimum de revenus sont en stand-by pour une durée de plusieurs mois annoncés ?
Je suis le seul à trouver complètement déplacé le parrallèle avec la Tunisie ??
Es-tu déjà allé en Tunisie ?
Oui ? Tu devrais comprendre que la comparaison n'est pas possible.
Non ? Imagine des flics partout (mais vraiment partout)pas pour protéger les citoyens mais pour éviter que les touristes et la classe sociale aisée ne soient importunés ... et ça ce n'est qu'une seule image.
Telle est l'une des différences entre la Tunisie et la Polynésie ... mais la misère n'a pas de frontières et il y a toujours un moment où les décalages sociaux sont tels que seule une explosion (souvent issue de la classe moyenne)avec tous ses corollaires semble être la solution.
Ia ora na,
Il est gentil le petit yantu sauf que la polynésie depuis les grèves de l'hôtellerie en 1984 , sous l'ère déjà des autonomistes, a déjà eu des fièvres typiquement locales, typiquement polynésiennes, nous sommes devenus fortiches dans ce domaine, de vrais experts de fièvres à toutes les sauces toutes aussi puantes les unes que les autres. C'est un peu comme les alliances et mésalliances des groupes politiques à l'APF, ON-A-TOUT-FAIT! On devrait déposer des droits d'auteurs en matière d'imbécilités.
C'est la tradition, le rituel, chaque fois le peuple pingouin à remis les mêmes élus pingouins au pouvoir. Du sadomasochisme à la polynésienne. "Mais dis-moi Ludo je pensais que tu voulais arrêter d'avoir mal? Oui mon Paulo, mais j'en veux encore car tel est mon destin"!
Les Tunisiens lorsqu'ils ont décidé que benali et ses comparses ne devaient plus remontrer leurs tronches de corrompus c'est pas des paroles en l'air et je ne voudrais pas être à la place de ces derniers qui réfléchirons à deux fois avant de tenter un slow langoureux avec le peuple tunisien.
Tandisque nous le bordel on saura très bien le faire comme d'hab' en traitant nos élus pingouins de tous les noms d'oiseaux et comment ils ont été très méchants avec le peuple gentil Et puis après ce bordel familial (car à force ça devient une histoire de famille), les polynésiens par pitié et compassion (te aroha marque de fabrique du peuple polynésien) remettront au pouvoir les mêmes pseudos élus/cocus/vendus causes de tous leurs malheurs.
Et puis en face par enchantement on aura toujours les mêmes syndicaleux/cocus/vendus chargés de remettre un semblant d'ordre dans ce bordel!
C'est sympa au petit yantu de prendre comme exemple la fièvre tunisienne, mais encore faut-il être la hauteur de cette fièvre! Et on en est loin car la fièvre tahitienne est la plus stupide qui puisse exister au monde puisque pensée et dirigée par des gens stupides!
Nikon.
Benali était un dictateur.
Nos charlots à l'assemblée sont ceux que nous avons élus démocratiquement.
Cherchez la différence...
J'aime bien la photo : il me fait penser à Smaïn.
Mais Smaïn a beaucoup beaucoup plus d'humour (et d'intelligence ?)...
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