.
.
Petite parenthèse quasiment echantée dans l'actualité politique pourrie locale du moment avec ce court-métrage de cinq minutes de Are Raimbault : "To oe fenua, to oe natura" ("ta terre, ta nature"), qui vient d'obtenir le prix de l'environnement au concours Tahiti Nui Ananahi.
Pour être honnête, je connais personnellement le jeune réalisateur au talent insolent, mais il n'est pas question de faire de la promo-copinage, juste vous faire partager un vrai coup de coeur.
Are étudie le cinéma au Québec. C'est un cinéphile passionné.
Je ne fais pas de synopsis, il faut vraiment visionner les cinq minutes de ce film.
La culture cinématographique se sent notamment dans les plans où la jeune fille laisse traîner sa main sur des feuillages ou sur une branche, pour donner quasiment une dimension supplémentaire aux images avec un toucher réaliste que le spectateur va presque ressentir, comme une sensation particulièrement concrète, à l'instar de plan célèbres dans des films de Ridley Scott comme GLADIATOR par exemple.
Je trouve ce film admirable parce qu'il distille un message clair sans discours revendicatif, mais juste avec des plans simples et la trame de cette convergence des personnages, de cet appel qu'ils ressentent soudain et qui les cueillent sur leur lieu de travail, dans leur occupation quotidienne, un peu comme les protagonistes de RENCONTRES DU TROISIEME TYPE de Spielberg, sauf qu'ici l'appel n'a rien d'extra-terrestre ou de surnaturel,puisque, au contraire, c'est extrêmement terrestre et complètement naturel.
Tout cela est souligné et sublimé par une musique bien choisie qui rappelle les compositions de Nobuo Uematsu pour FINAL FANTASY.
La réunion finale, les gros plans sur les mains qui se joignent, donnent une conclusion bercée d'émotion à ce film sans dialogue, qui pourra être apprécié et compris partout dans le monde.
Sur sa page facebook, Are explique "C'est un message aux polynésiens de coeur ou de sang. Pour leur dire que ce n'est pas la fin du monde malgré tout ce qui nous arrive, que même si l'on s'égare, il y aura toujours ce lien fort et particulier avec notre Fenua. Un lien qui nous rassemble dans l'amour. Un lien que l'on ne doit surtout pas oublier... Au delà de ça c'est aussi un hommage et une réponse aux premiers films de Henri Hiro qui filmait les tahitiens pour montrer une société Maohi qui s'était égarée. To Oe Fenua, To Oe Natura ramène les polynésiens vers leurs racines".
Coup de chapeau à cet étudiant talentueux en plus d'être sympathique qui revient bientôt au fenua avec pleins de nouvelles idées de création en tête.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
.. Sphere: Related Content
27 commentaires:
Belles images. J'ai juste regretté que ce soit un peu trop sérieux et sans surprise. Manque à mon avis un petit zest rock-n-roll. J'aurais bien aimé un plan flash de train qui en furie au moment ou le gars s'allonge par terre...
Ceci dit, Are m'est aussi très très sympatique et je vois en lui un gros gros potentiel.
Je me demande ce que Are est parti étudier au Québec, vu qu'il a réalisé ce film avant son départ... sans doute de la technique, ou des cours de budgeting, ou ce qui ne s'apprend pas à l'école : le talent.
Le talent d'arriver à émouvoir autant les gens en 5 minutes, alors que d'autres professionnels n'y arrivent même pas en 1h30. Cette induction rapide pour nous mettre en transe est pour moi sa qualité la plus prometteuse, et lui permettra d'aller aussi loin qu'il l'aura décidé.
Mauruuru Are.
> PHIL : j'ai pas pigé le "plan flash de train qui en furie".... > ???
> MAOHITUDE : tout à fait d'accord et j'insiste sur la modestie de Are. J'aime bien les artistes humbles qui, comme lui, n'ont pas besoin de revendiquer, ou de fioritures pour expliquer leurs oeuvres.
Émouvant, merci !
@ Lolo: ben, le gars qui s'allonge genre sur les rails et le train (du modernisme) lui passe dessus...
Ce que je veux dire en gros c'est qu'on est en 2011 et que ce clip a 10 ans de retard par rapport au public qui le regarde.
Pour illustrer: je suis allé hier soir manger dans un restau dit gastronomique. Et effectivement on a eu droit à tous les clichés de ce genre d'endroit: serveur cérémonieux, chanteuse miéleuse qui reprenait que des standards pour hotels internationaux (on lui a demandé un Cabrel, elle avait pas en stock), assiette typique tout dans la déco rien dans le ventre... bref le typique restau gastronomique avec 10 ans de retard.
En 2011, on s'attend à autre chose quand même, non ? Etre classe, ça n'exclut pas un peu de fantaisie, un peu de deuxième degré, quand même... Et de la fantaisie, j'en ai pas trouvé dans ce clip. c'est pour ça que j'ai dit est pas assez rock-n-roll à mon goût.
Quelle idée d'aller au Coco's aussi...
Belle image, belle lumière, bravo et bonne continuation pour d'autres oeuvres.
Sur le plan technique il n'y a rien à dire mais je n'ai pas capté le message qu'il a voulu faire passer. Je ne suis peut être pas assez snob. Un retour à la nature ? Aux racines polynésiennes ? Perso, je ne suis pas en extase comme toi Lolo. J'attends encore.
Chacun apprécie en fonction de ses goûts et de son ressenti, c'est normal.
Merci pour vos commentaires, je pense que Are en tiendra compte, d'autant que c'est exprimé de manière constructive...
Bon dimanche !
Mon commentaire précédent parlait de la forme. Sur le fond, maintenant. Tout à fait en phase avec Tura: c'est quoi le message ? Pour pouvoir juger ce clip il faudrait savoir quel était l'objectif à atteindre et se demander est-ce qu'il a été atteint ? Est-ce que c'était juste pour dire iiia le monde moderne c'est moche et c'est stressant, on est mieux dans la nature ??
Retour sur images. Dès le début on sent que ça va être "pédagogique". Les trois personnages représentent les trois ethnies: le Maohi sur son chantier, la secrétaire Popa'a et le chinois, on sait pas ce qu'il fait (y une coupure ?). Pas du tout clichés... Ensuite, on comprend que la Popa'a est fiu de caresser du béton et qu'elle aspire à caresser la nature. Le Maohi jette sa casquette et son bleu de travail. C'est là qu'Are m'a définitivement largué ! On y croit pas une seconde ! Ensuite, le Chinois s'allonge par terre. Lui aussi il aspire a communier avec les éléments. Bon. C'est là que j'aurais bien vu un train lui passer dessus mais c'est pas arrivé, tant pis. Et puis le Polynésien retrouve ses frères et soeurs à la Vaimato. Grand moment d'émotion: iiiê copain on t'attends ça fait depuis ta l'heure ra. Bon. Et, happy end, la Popa'a et le Chinois sont acceptés dans le cercle. Oscar, va chier, c'est pas "entre Maohi". Fin.
Are, décripte, pei !
"Are" sur images....
pour répondre au commentaire de phil alors la "popaa" n'en ait pas une, elle est tahitienne par son père qui est originaire d'un atoll des tuamotus, et c'est vraiment dommage que tu n'est pas saisi le message qu'Are a voulu faire passer, il oeuvre pour la protection de notre environnement, de notre fenua pour qu'il nous reste encore des endroits qui soient préservés et qui restent vierges des decennies, avant que la main de l'homme détruise tout sur son passage...
...merci pour la précision sur la charmante héroïne ! dommage que tu sois anonyme...
anonyme: tu confonds popa'a et farani. Poopa'a sont les personnes à peau claire, peut importe leur origine. L'actrice du film est une popa'a qu'elle soit demi tahitienne ou pas.
Quant au message pro-nature, il ne m'avait pas échappé. Je conteste seulement son efficacité au niveau du changement des comportements.
A ce moment la puisqu'on part dans le fond du clip, déja y a le problème du choix du site de départ, la fille dans son bureau dans la ville, quoi de plus normal, ensuite l'employé de la mairie de faa'a sur cette décharge de st hilaire. Le problème, il est la. Y a une rivière en contre bas et c'est pas celle qui est à l'image. On a pas besoin de montrer cette décharge de faaa ou le tri n'existe pas. Je vais tenter de te transférer un desseins anomé Lolo sur le meme thème et tu verras, le message est beaucoup plus fort.
L'expression artistique permet justement plusieurs visions et le thème de l'environnement est tellement vaste... Oui TEV je veux bien voir ton dessin animé, mets-moi juste un lien plutôt que de transférer je ne sais combien de Mégas...
Bon dimanche mon TEV préféré !
entre nous je préfère ce clip mignon et naïf (peut-être?) au film de catégorie B que l'on projette en boucle à l'Assemblée, pas vous?
Personnellement, je me concentre uniquement sur ce que je ressens en voyant ce court. Je me rappelle mon enfance à jouer à pré tapo dans le jardin de ma grand-mère, les baignades à la rivière avec la famille... J'ai l'impression de ressentir la bouffée de vent, d'air pure que respirent les personnages dans le court.
Ce film me rappelle simplement à quel point la nature est source de richesse, ce qu'elle représente dans notre culture, dans notre construction, dans notre coeur.
J'étudie en ce moment en métropole, et je n'ai qu'une hâte, rentrer et retourner au fenua aihere.
Merci Lolo pour cet article tellement juste !
Bonjour, je me présente, je m'appelle Philippe, je suis natif de Polynésie Française et je fais mes études en France en école de commerce.
Je pense que tout le monde serait d'accord pour dire que ce film est fait pour l'écologie, la représentation de l'environnement et de la culture polynésienne.
C'est pour cela que ce film est calme et fait beaucoup appel aux inspirations de tout côtés. Je pense que l'humour et le deuxième degré n'ont rien à faire dans ce film qui a pour thème l'environnement qui est un sujet ô combien grave.
Il n'y a donc vraiment aucun intérêt d'y mettre un zeste de "rock'n roll" si ce n'est peut être que pour relancer l'importance du sujet.
Maintenant, lorsque l'on parle de cliché j'aimerais faire savoir que représenter trois ethnies polynésiennes ce n'est pas du tout cliché. C'est pourquoi je soulignerais le fait que le film s'adresse aux polynésiens de coeur et de sang.
Les messages qui parlent de trois ethnies cela ne fait que marquer les ethnies alors que ce n'est pas du tout l'objectif de ce film qui veut réunir toute la population polynésienne.
La scène du « maohi » interprété par Raireva Tuahu qui jette son bleu de travail est tout à fait réaliste et je pense que certains méconnaissent surement l'ensemble du monde du travail en Polynésie Française pour que l'on en vienne à être « largué » et tirer ce genre de conclusions.
Si le « chinois » interprété par Teddy Lai n'a apparemment pas de fonction sociale, c'est tout simplement parce qu'il n'en a pas et le faire passer sous un train est une plaisanterie de mauvais goûts. Si la « popa'a » interprété par Keaulana Kavera est fiu de caresser le béton et qu'elle préfère caresser c'est bien ce qui a voulu être montré.
L'objectif du film n'est pas de montrer du doigt les différentes fonctions sociales c'est de montrer comment les occupations de chacuns peuvent être sans importance du moment que l'on se réunisse en pleine nature. D'où l'importance de préserver la nature et de transmettre ce message à tous!
Oscar importe peu et les maohis ont leur place dans ce cercle, c'est que le réalisateur n'a pas montré le « maohi » courir dans le cercle faute de temps, d'argent ou de donuts. Il n'a pas calculé qu'on allait interpréter si mal son film sinon il aurait mis ce « maohi » dans le cercle... Voilà pour ce qui est de l'engagement de ce film. Pour l'esthétique, je laisse les artistes parler.
J'aimerais ajouter : je pense que la production de ce film n'est peut être pas assez importante au vu de la qualité des images et de l'impact de ce film sur les esprits nostalgiques. Je pense qu'il y aurait intérêt à faire passer ce court métrage en tant qu'une publicité pour l'écologie à diffuser sur certaines chaînes polynésiennes. Peut être est ce déjà le cas ? à voir. Sinon je passe au ministère de l'écologie moi même.
C'est l'écologie, c'est un message, c'est pédagogique, c'est la culture, c'est la Polynésie, c'est même un défi mondial. FIN !
PS : L'article est très bon et donne une critique très objective et très tendances. Au vu des films qui sont cités.
PS2 : Je m'emballe quand il s'agit de Polynésie ou d'écologie. Alors quand c'est les deux...
Bonjour, je me présente, je m'appelle Philippe, je suis natif de Polynésie Française et je fais mes études en France en école de commerce.
Je pense que tout le monde serait d'accord pour dire que ce film est fait pour l'écologie, la représentation de l'environnement et de la culture polynésienne.
C'est pour cela que ce film est calme et fait beaucoup appel aux inspirations de tout côtés. Je pense que l'humour et le deuxième degré n'ont rien à faire dans ce film qui a pour thème l'environnement qui est un sujet ô combien grave. C’est pour cela que je ne vois aucun intérêt d'y mettre un zeste de "rock'n roll".
Maintenant, je pense qu’il n’y a pas lieu de parler de trois ethnies en polynésie, ce n'est pas du tout cliché, le film s'adresse aux polynésiens de coeur et de sang.
Parler de trois ethnies, c’est faire un marquage des ethnies alors que ce n'est pas du tout dans l’esprit de ce film qui veut réunir toute la population polynésienne.
La scène du « maohi » interprété par Raireva Tuahu qui jette son bleu de travail est tout à fait réaliste et je pense que certains méconnaissent surement l'ensemble du monde du travail en Polynésie Française.
Si le « chinois » interprété par Teddy Lai n'a apparemment pas de fonction sociale, c'est tout simplement parce qu'il n'en a pas et le faire passer sous un train c’est vraiment trop cruel !
Maintenant la « popa'a » interprété par Keaulana Kavera qui caresse le béton et qui préfère caresser la nature c'est bien ce qui a voulu être montré.
L'objectif du film n'est pas de montrer du doigt les différentes fonctions sociales, c'est de montrer comment les occupations de chacuns peuvent être sans importance du moment que l'on se réunisse en pleine nature. D'où l'importance de préserver la nature et de transmettre ce message à tous.
Oscar importe peu, et les « maohis » ont leur place dans ce cercle, c'est que le réalisateur n'a pas montré le « maohi » courir dans le cercle faute de temps, d'argent ou de donuts. Le "maohi" rejoint le cercle dans nos esprits... Voilà pour ce qui est, je crois, de l’engagement du film. Pour l’esthétique, je laisse parler les artistes.
C'est l'écologie, c'est un message, c'est pédagogique, c'est la culture, c'est la Polynésie, c'est une belle FIN.
PS : Cet article est très bon, il donne des critiques objectives et très tendances. Au vu des films cités.
Mon Philou, tu permets que je t'appelle Philou entre Philippe, hein... Tu t'emballes ! Je voudrais te dire trois choses. D'abord, c'est un bog satirique, donc mon comm. l'était peut-être aussi, hein, va savoir... Deuz: l'écologie est un sujet ô combien si grave qu'on peut pas faire de l'humour, c'est sûr. La preuve ce clip vraiment nul à chier, sans aucun impact : http://www.youdemus.fr/categories/eau/video-si-seulement-la-mer-pouvait-se-defendre-campagne-de-sensibilisation-surfrider-f . Troiz, et là c'est à moi de m'emballer, tu "penses qu'"il y aurait intérêt à faire passer ce court métrage en tant qu'une publicité pour l'écologie". Ca voudrait dire dépenser des millions d'argent pubic pour quel impact sur les comportements ? Est-ce que tu crois vraiment qu'il y aura moins de boîte et de bouteilles dans la nature après ce spot ?? Rêve !
PS Je suis sûr que toi, étudiant en école de Commerce, tu connais surement très bien le monde du travail en Polynésie Française. T'as vu ça au premier trimestre, c'est ça ?
Sans rancune ;-)
D'accord avec Phil, trop "léché" comme flm !!! même si je suis pas forcément pour la scène trash du train, ce n'est pas pour autant que ce film soit pédagogique . Tout le monde aime se retrouver dans la nature comme ces gens, que ce soit au fenua ou ailleurs . Pour qu'il soit éducatif, il aurait fallu voir ces personnes retourner à leur quotidien ( dont de toutes façons ils ne pourront se passer pour manger et mettre du Go dans leur 4x4 ) et modifier leurs comportements genre, vendre le 4x4, éteindre la lumière ou fermer le robinet qui coule, arrêter de jeter tout n'importe où et d'engraisser leurs cultures aux pesticides divers zé variés, trier leurs déchets et j'en passe . Voilà qui aurait fait passer un message, si vous voulez en profiter longtemps, faites ce qu'il faut pour !!!
Bizzzzzzzzzzzdézîles
FanFan
Phil! Fish, barrel... shoot?
Ce film est une oeuvre d'art. Et l'art ne s'analyse pas à son aspect, l'analyse des couleurs prises une par une, encore moins une quelconque vertu pédagogique, ni la recherche d'un "objectif", autre que: donner une émotion au niveau global.
Et comme toute oeuvre d'art, je dis bien TOUTE, elle va en émouvoir certains, et pas d'autres. Ce qui ont été touchés ont ressenti quelque chose, et ceux qui sont passés à côté n'ont pas eu d'émotion.
Après, quant à savoir pourquoi cette chimie du cerveau n'a pas eu lieu dépend du vécu et des expériences de chacun.
C'est sûr que d'être concentré sur le dosage ethnique des acteurs, ou si cette rivière de Teahupoo est à distance de marche pour le ta'ata qui bosse à la décharge de St Hilaire, ou encore si le "chinois" se la coule douce parce que son patère est un magnat du commerce local, franchement.. pour apprécier l'art, il faut mettre l'hémisphère gauche en veilleuse et demander à l'hémisphère droit ce qu'il en pense :-)
Ou alors, c'est comme analyser un James Bond et tenter de trouver les cascades réalistes... ou pourquoi le méchant perd à la fin.
Ahhh tout le monde doit savoir, toi le premier, que le prénom Philippe est matière à surnom plus mignons les uns que les autres! Donc Fifou, je suis d'accord avec toi sur le premier point je me suis emballé et je m'en excuse, d'ailleurs comme c'était dimanche soir, je me suis dit que je m'étais emporté et j'ai eu le temps de publier un commentaire plus doux, plus satirique.
Sur le deuz on est d'accord, c'est un clip humoristique sur l'écologie qui ne fera surtout pas rire les japonais. Face aux sujets grave, on dresse un constat et on établit un plan d'action.
Sur le trez, et bien j'ai envi de dire : c'est mieux que rien. En PF, A part les publicités pour le recyclage il y a très peu de sensibilisation écologique digne du défi à relever. Il est difficile de mesurer l'impact d'une pub pour l'environnement. Mais il faut écouter les echos concernant "To oe fenua, To oe natura" : C'est émouvant, on éprouve de la nostalgie, ça donne envie de fuir l'urbain pour retrouver le fenua, la nature. Il y a matière à faire de la communication et à sensibiliser les polynésiens avec cette vidéo, ne serait-ce que pour l'aspect artistique comme maohitude l'a si bien souligné. Le message écologique qu'il transmet est plus proche des polynésiens que ceux des campagnes de préventions par l'unesco. Donc oui, je pense que ça peut faire moins de boîtes et de bouteilles dans la nature. Qui peut prouver le contraire? Qui peut affirmer qu'avec une publicité sur l'environnement il y aurait plus ou moins de déchets dans la nature?
...On pourra dire qu'au moins, on essaye...
ia ora na,
aue meama ma, arrêtez un peu de pinailler, le film m'a plu pour diverses raisons et si vous l'avez moins aimez et bien tant pis.
il a au moins un mérite, tenter d'interpeller et ce au travers de belles images sur le devenir de notre fenua et toutes les cochonneries qui lui sont faites depuis 1er mai 1962 au nom du soit disant progrès.
si vous avez mieux à proposer faites votre films l'an prochain et on le regardera.
Après comme dit si bien maohitude : "pour apprécier l'art, il faut mettre l'hémisphère gauche en veilleuse et demander à l'hémisphère droit ce qu'il en pense"
sinon allez au cinéma regarder un bon gros navet US ou un film "d'art français" .. à chacun son truc ;)
pärahi
Les blogs c'est avant tout des exutoires. Donc c'est normal d'y voir des propos excessifs qui ne reflètent pas nécessairement toute la pensée du commentateur. Je suis bien d'accord avec les derniers commentaires plein de sagesse.
Mea culpa si j'ai blessé quelqu'un.
Enregistrer un commentaire