...A supposer que la touriste californienne ne se soit pas pété le fémur en tombant dans un de ces pièges urbains, qu'a-t-elle comme boutiques à sa disposition ?
Des bijouteries plus ou moins avenantes, certaines se situant dans les étages d'immeubles louches..., des petits bazars poussiéreux et sombres où des culottes des années 30 côtoient des stocks de magnétophones à cassettes, entre des treillis camouflages de l'armée albanaise, des bonnets Bob Marley et des sacs HelloKitty..., Des quincailleries avec des groupes électrogènes, des râpes à coco et des kilomètres de tuyaux d'arrosage qu'aucun touriste ne ramènera jamais en souvenir.... Des coiffeurs inquiétants dans des salons fantômatiques où les miroirs moisis ont du mal à refléter l'absence de client tandis que le maître des lieux qui ressemble au père Fouras semble s'endormir, ou mourir, avec La Dépêche entre les mains... Un mini magasin rempli à ras-bord d'articles de pêche, d'hameçons en tous genres, de bobines de fils, d'appâts pour attraper tout ce qu'on veut sauf un touriste... Une herboristerie chinoise où tout Tahiti vient chercher les racines miraculeuses contre la bronchite, la pommade au camphre contre les migraines, ou la poudre de bave de dragon contre tout le reste...
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chronique DE QUOI J'M'E-MAIL ?
tous les jours de la semaine sur Radio Polynésie 1ère,
dans la matinale à 07:25, rediff' après les infos de midi
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