Chronique d'une auto-satisfaction annoncée...

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Le Président Oscar Temaru est de retour à Maohi Nui, après quelques jours au sommet de l'Etat colonial.

Il sera l'invité du journal télévisé de demain soir dimanche sur la 1ère.

Je me demande d'ailleurs s'il ne va pas faire celui de TNTV ce soir, priorité à la chaîne locale, on verra bien.

Quoiqu'il en soit on connaît déjà la chanson : un président content, satisfait, qui va s'auto-féliciter, promettant monts et merveilles pour la Polynésie, y compris des investissement faramineux d'investisseurs chinois sur l'atoll empoisonné de Hao (mais faut pas trop le dire évidemment...).

Les "étrangers" qui, il y a encore quelques mois, étaient au sommet de l'Etat, sont maintenant des "amis", et, du coup, l'Etat serait peut-être un peu moins colonial.

La colonisation semblant finalement inversement proportionnelle au nombre de milliards obtenus en perfusion dans l'économie polynésienne.

Quid du tourisme ? de l'emploi ? des mesures sociales ?

Il va falloir qu'il fasse très vite le Peretiteni voyageur, parce qu'il ne reste que quelques mois avant les territoriales, et si la marée orange du retour en force du Tahoeraa se confirme, ses jours sont comptés...

Et ceux de l'indépendance et de la réinscription aussi !

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Après les Miss... les Misters !!!

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MEGASMEDIA vient tout juste de diffuser l'info sur facebook ce matin : 2012 sera l'année du retour de MISTER TAHITI, pour la plus grande joie du public féminin que j'entends déjà hurler à l'idée de découvrir le séduisant successeur des David Meitai ou Michael Gaubil...

Ce sera pour le mois de Septembre et si vous vous sentez l'âme d'un apollon ambassadeur du fenua, les inscriptions commencent sur le site web de Mister Tahiti...

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 191) - la panne de la TNT outre-mer et la colère des téléspectateurs

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EXTRAIT :

"...Il s'agissait donc d'un plantage qui n'a pas touché seulement les polynésiens privés de leur match de foot, mais toutes les chaînes de la TNT de tout l'outre-mer, à cause d'un méga plantage de serveurs suite à une grosse panne de secteur.Dans les infos du jour on avait aussi un article du Monde nous parlant de suspicion de forte pollution sur l'atoll de Hao, mais tout le monde était focalisé sur cette panne d'une importance telle que certains allaient même jusqu'à constater qu'aucun média ne reprenait l'info le lendemain, laissant ainsi entendre qu'en fait on nous aurait menti et que la panne n'aurait finalement concerné que la Polynésie et pas du tout la totalité de l'Outre-mer... la théorie du complot à partir d'une panne...Je n'ose même pas imaginer si une telle panne était intervenue lors d'un match touchant l'équipe de France... on aurait peut-être eu droit à des représailles armées !Je m'étonne qu'il n'y ait pas eu la création d'une page facebook « pour le boycott de Polynésie 1ère qui n'est même pas foutue de nous diffuser une demi-finale de l'Euro ».Parce que avec le prix qu'on paye pour la TNT... ah ben non c'est gratuit au fait...Bon c'est vrai que TNT c'est aussi un nom d'explosif donc il est normal que de temps en temps il y ait quelques déflagrations dans le système.D'ailleurs, je ne sais pas chez vous, mais le journal télévisé de dimanche soir sur Polynésie 1ère était un vrai kaléidoscope abstrait, de la pixellisation d'image tous azimuts, et notre jolie Lucile Guichet qui, à certains moment, ressemblait à une toile de Picasso, et son invité, Jean-Christophe Bouissou, qui, pendant les perturbations déformantes, ressemblait à... ben... à Jean-Christophe Bouissou"

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Fête de l'autonomie 2012, avec un arrière-goût de flash mob foirée...

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 190) - Partageons notre tourisme en regardant LES ROIS DE LA GLISSE

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EXTRAIT :

"...c'est une initiative sympathique de nos responsables du tourisme qui s'inscrit dans le cadre de la campagne « je suis fier de ma Polynésie, fier de la partager » avec Raimana Van Bastolaer en ambassadeur, qui, sur les affiches, semble attendre les touristes de pied ferme, les bras croisés.C'est une projection gratuite sur grand écran, en extérieur, à la suite de quoi il y aura aussi le film d'animation LES ROIS DE LA GLISSE ce qui est tout aussi sympathique pour les enfants qui auront eu la patience d'attendre la fin du film ULTIMATE WAVE, et là, j'avoue que le film d'animation qui raconte l'histoire de Cody, un jeune pingouin qui quitte sa banquise pour rejoindre les tropiques et devenir champion de surf, me semble curieusement choisi pour illustrer le tourisme polynésien, si ce n'est pour le lien avec le surf, mais on l'a compris depuis un moment et le site de Teahupoo a une renommée qui a depuis longtemps dépassé les frontières.Le coeur du message de cette campagne c'est de dire que tous les habitants de la Polynésie ont un rôle à jouer dans le tourisme.Ce qui revient quand même à enfoncer une porte ouverte..."

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 189) - Non au lynchage de l'équipe de France de foot

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EXTRAIT :

"...je ne vais pas me joindre à la meute des spécialistes auto-proclamés de football pour en rajouter dans le lynchage et la curée.Parce que c'est surtout le brouhaha médiatique qui m'intéresse davantage que les performances sportives.C'est vrai que le français a ce don extraordinaire d'être fin stratège au point d'affirmer, souvent avec une bière dans une main, et ses testicules dans l'autre main, que Laurent Blanc aurait dû attendre avant de faire rentrer tel remplaçant, que ça casse le rythme, qu'il aurait fallu le titulariser, et qu'il aurait du sélectionner machin et pas bidule... Raymond Domenech et Aimé Jacquet ont eu également leur moment de lynchage national en leur temps.Parce qu'apparemment, il faut que la vindicte populaire se trouve rapidement une tête de turc, plutôt que d'admettre qu'un match de foot est une aventure composée d'énormément de paramètres parmi lesquels il y a aussi, en quantité réduite, une petite part de hasard et de chance"

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 188) - Debriefing de l'élection de Miss Tahiti

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EXTRAIT :

"...2012 aura été une belle année et un bon cru pour nos miss.

De plus, le coaching semble de plus en plus efficace car nous avons vu des filles très bien préparées, avec un très bon niveau général qui nous donnerait presque l'impression que le temps des potiches est révolu.

Il n'y a qu'au niveau du maquillage que ça ne change pas avec des tartines de produits qui transforment nos demoiselles en caricatures de geishas. C'est comme en cuisine : on n'aurait pas idée de noyer une escalope de foie gras poêlé sous une tonne de sauce !

Et donc, c'est la divine Hinarani De Longeaux qui a été élue, j'allais dire « comme prévu » tant elle partait favorite.

Un statut qui l'embarrassait un peu d'ailleurs, et lorsque nous l'avions questionnée à ce sujet dans LE GRAND HUIT, Leiana Faugerat et Hinarani nous avaient répondu presque en choeur, comme si cette question leur avait déjà été posée, qu'au contraire toutes les filles étaient favorites, et qu'il fallait en quelque sorte arrêter avec cette affirmation qui aurait pu laisser croire que les jeux étaient faits d'avance.

N'empêche que son nom revenait dans toutes les conversations avant l'élection, et puis, à travers son parcours de mannequin et quelques images vues ici et là, on avait un peu l'impression de la connaître déjà, Hinarani."

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 187) - Tearii Alpha, le vagabond...

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EXTRAIT :

"...Voilà quelqu'un qui a été formé à l'école du Tahoeraa, qui a été proche de Gaston Flosse dont il a appris les rudiments de l'action politique, et qui, comme d'autres, sentant le vent tourner et le parti s'affaiblir à la suite des dernières élections territoriales, a quitté le Costa Tahoeraa à la vitesse d'un commandant de bord italien, parce que ça commençait à pencher dans un sens qui ne lui était plus favorable.

Le commandant Flosse, lui, n'a jamais quitté son navire, et a même réussi à le renflouer pour le faire repartir de plus belle.

Alors forcément, maintenant que de nouvelles croisières se dessinent, le petit Tearii ne veut rester sur le quai, il veut réembarquer...

Parce qu'entre temps, quand même, près de l'imposant paquebot Tahoeraa, il y a eu la goélette To Tatou Aia, avec son équipage composé de manière hétéroclite, avec son lot de braves gars et de traîtres, recruté comme dans l'arrière-salle d'un bar de marins au fin fond d'une zone portuaire.

On nous promettait une belle aventure, on nous avait dit qu'une page se tournait et puis plus le temps passait plus ceux qui y ont cru ont mesuré leur déception puisque le capitaine Tong Sang utilisait exactement les mêmes méthodes que celles qu'il critiquait, et ce qui devait arriver arriva, les traîtres ont commencé à s'agiter, ceux qui avait quitté le gros paquebot commençaient aussi à quitter la goélette pour continuer l'aventure dans des poti marara, en solitaire..."

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LA SEMAINE VUE PAR LOLO (La dépêche dimanche du 24 juin 2012)

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Trouver une 3ème voix ou construire une 3ème voie ?

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Hinarani De Longeaux, Miss Tahiti 2012, invitée du dernier Grand Huit de la saison

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Hinarani De Longeaux, élue Miss Tahiti 2012 hier soir, va conclure en beauté la 2ème saison du Grand Huit la semaine prochaine. Vos questions éventuelles à la nouvelle ambassadrice de la Polynésie sont à déposer ci-dessous jusqu'à mercredi matin.

Une émission dans laquelle nous aurons aussi Mareva Galanter au téléphone pour une interview exclusive.

Et on vous retrouve à la rentrée, pour une 3ème saison pleine de nouveautés et de surprises !

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Oh, le joli communiqué de la Présidence....

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Je me fais un plaisir d'en être à mon tour le "relai"...


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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 186) - La nostalgie des trucks à Tahiti

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EXTRAIT :

"...les gros autocars blancs sont partout et il y a un bout de temps que les pittoresques trucks sont devenus minoritaires dans le PUP, le Paysage Urbain Polynésien.
Alors bien sûr, c'est toute une époque qui disparaît avec les trucks tels qu'on les connaissait il y a encore quelques années et qui n'existent plus que sur des cartes postales et en jouets dans les curios.
C'est la douce nonchalance légendaire de la Polynésie qui s'efface au profit de la bureaucratie qui impose des normes de sécurité, c'est le fiu mythique qui est sacrifié sur l'autel des contraintes techniques et technologiques, c'est le petit artisanat familial qui est étouffé sous le rouleau compresseur des appels d'offre territoriaux politiques.
Finie la petite entreprise familiale de menuiserie où l'on habillait le chassis nu de votre camion, qui était, une fois la cabine montée, peint en vert et mauve ou en rose et jaune, ou même éventuellement en marron et orange..."

> Lien vers l'article du blog de Julien Gué

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 185) - Aller au cinéma à Papeete, une aventure pleine de surprises

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EXTRAIT

"...Je me souviens d'une petite salle où j'avais été voir LA LOI ET L'ORDRE avec De Niro et Al Pacino. Avant la séance, je m'étonnais de cette tache énorme sur la partie gauche de l'écran, imaginant une bataille de spectateurs faisant voler pop corn, soda et ice cream et mouchetant la surface immaculée de l'écran. Le truc, c'est que j'ai fait une fixation sur cette tache. Je me disais que dans les plans sombres on ne la voyait pas trop, mais que dans les scènes du film à forte luminosité, elle était super voyante. Et du coup, je ne suis pas rentré dans l'histoire. A un moment, même, De Niro avait sa tête pile poil dans la tache, c'était bizarre...

Un film que j'ai eu beaucoup de bonheur à redécouvrir en DVD...

Il y a aussi les films en cinémascope avec une image d'origine bien large, que l'on nous projette soit recadré avec un bout d'image qui manque à gauche et à droite, ou alors l'image entière mais ratatinée et compressée en largeur, comme quand j'ai vu KILL BILL, et que les bagnoles américaines ressemblaient toutes à des twingos, des 107 ou des smarts..."

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 184) - Des miss, du foot, et une réunion d'autonomistes aux allures bibliques...

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EXTRAIT

"...Non parce qu'il y a quand même une image extraordinaire qui nous a été proposée par les médias : celle de la flash réunion des résistants autonomistes, une réunion presque instantanée, en réaction immédiate à leur défaite aux élections législatives.

Graphiquement, c'était extrêmement troublant, puisqu'il ne s'agit pas d'une de ces fameuses tables rondes qui d'ailleurs ne semblent plus exister depuis les chevaliers du même nom, mais d'un grand assemblage de tables longilignes formant un rectangle. Et dans certains plans qui nous étaient proposés, certains spectateurs auront peut-être pensé au tableau de Leonard De Vinci, « la cène » représentant Jésus et ses apôtres.

Les aventuriers du scrutin perdu étaient en effet réunis comme des apôtres pour tenter de retrouver ensemble le graal de la victoire, ou au moins le chemin, cette fameuse 3ème voie, qui mène vers ce graal"

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 183) - La razzia du Tahoeraa aux législatives

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EXTRAIT

"...il est très clair que nous allons assister dans les mois qui viennent à tout un ballet autonomiste de ceux qui ont tout perdu et qui vont essayer de s'unir pour sauver les meubles et ne pas disparaître de l'échiquier politique, et ceux qui vont ramper minablement en revenant vers le Tahoeraa qu'ils ont quitté et trahi. Je les imagine mendier le retour au parti orange, comme un esclave aux pieds de l'empereur Flossius 1er, qui n'aura qu'un pouce à bouger pour leur accorder le pardon ou alors les écraser comme des cloportes.

Car il paraît que le vieux lion est assez rancunier...

Nous avons eu huit ans de tergiversations et de tauis, d'alternances entre des gens incapables, et pendant ce temps la situation se dégradait de partout, et il flottait de plus en plus dans l'air l'idée que finalement, du temps de Flosse, ce n'était pas si mal. L'idée a tellement fait son chemin que nous en avons une illustration concrète avec le résultat des législatives, carton plein pour les oranges !"

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La seMAINE VUE PAR LOLO (La dépêche dimanche du 17 juin 2012)

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 182) - L'étrange blocage / déblocage de l'Aremiti 4

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EXTRAIT

"...vendredi après-midi, il s'est joué dans le port de Papeete un véritable mini feuilleton qui a en effet eu un écho très particulier du fait du calendrier puisque ce jour-là étant, comme tu le dis Micheline, la veille d'un scrutin électoral, c'était ce que l'on appelle un jour de réserve, ce qui signifie que les médias et les candidats ont une obligation légale de ne pas s'exprimer.

Pourtant, le président Temaru avait déjà tenté de contourner le problème lors d'un précédent scrutin lorsqu'il avait fait distribuer un tract, sans lien direct avec l'élection, mais qui parlait quand même de politique.

Et dans le cas du blocage de l'Aremiti, même si on pourra m'opposer que je vois le mal partout, je n'ai pourtant pas été le seul à trouver son intervention providentielle assez troublante, puisqu'il est intervenu en personne pour faire débloquer la situation et permettre le départ de l'Aremiti4 vers les îles sous le vent..."

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 181) - L'influence grandissante des réseaux sociaux dans les médias

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EXTRAIT

"...l'actualité passe souvent par les réseaux sociaux, et plus spécialement sur twitter. Trois exemples célèbres : l'affaire DSK était partie d'un tweet, le crash miraculeux du vol US Airways dans l'hudson river avait connu un buzz mondial grâce à une photo de l'avion flottant sur twitter, et, dans l'actualité de ces derniers jours, ce que l'on appelle désormais le « twittergate » avec le fameux tweet de Valérie Rottenscheinlenweiller, qui, à partir d'une publication de moins de 140 caractères pianotés sur un smartphone devient une véritable affaire d'Etat.Donc qu'on le veuille ou non, les réseaux sociaux sont là, incontournables, et même quand on n'y est pas abonné, on en entend parler pour des évènements majeurs"

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 180) - Vers une option "orero" au Bac polynésien ?

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EXTRAIT

"...N'empêche que c'est une excellente idée, et c'est une discipline merveilleuse lorsqu'elle est pratiquée par des enfants.

Parce que les gamins ne nous saoûlent pas avec des discours interminables théorisant sur la culture locale, mais sont dans l'action lorsqu'ils déclament un orero. C'est un investissement personnel pour le gosse, c'est un défi, un challenge, un combat.

On connait la réplique que sortent souvent les gamins polynésiens lorsqu'ils disent que « ça fait honte »...

Le orero permet justement de franchir le cap, non pas de la honte, car les enfants n'ont aucune raison d'avoir honte de quoique ce soit, mais de leur timidité.

Et, pour le coup, c'est un terrible baptême du feu, parce qu'il ne s'agit pas de murmurer un petit poème de trois strophes dans sa classe, non non, c'est souvent un texte conséquent, assez long, qu'il faut d'une part apprendre et maîtriser mais qu'il faut aussi et surtout interpréter, jouer. Il faut que le gosse se surpasse, s'extériorise, et c'est forcément extrêmement valorisant parce que le môme est dans la lumière, costumé, face à un public, écouté dans un impressionnant silence respectueux, et sa petite voix d'enfant est amplifiée par une sono puissante qui fait claquer chaque phrase comme des coups de tonnerre".

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 179) - Avant l'Euro, les footballeurs anglais visitent Auschwitz

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EXTRAIT

"...Les outils de communication évoluent à une vitesse qui nous dépasse et nous devons justement les utiliser pour diffuser ce devoir de mémoire, sous toutes les formes possibles, à destination des jeunes et des futures générations, pour que ces faits soient connus, pour que l'on ne cesse de mesurer l'horreur de ce qui s'est passé et que l'on n'oublie jamais.

Si la visite des joueurs de l'équipe de foot anglaise a permis à une poignée de mômes de se demander ce qu'était Auschwitz, le pari est gagné...

En 1963, Jean Ferrat chantait NUIT ET BROUILLARD, chanson sublime qui parlait de la shoah.

A un moment dans la chanson il dit

Je twisterais les mots s'il fallait les twister

Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Etait-ce une tentative de récupération de Ferrat de chanter cette chanson avec la conviction qu'on lui connait ?

Aujourd'hui on ferait un rap ou un slam sur le génocide pour dire, avec des rythmes et des mots de 2012, combien ce drame fut effroyable"

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 178) - Une nouvelle race de politiciens polynésiens : LES DÉPENDANTISTES

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EXTRAIT

"...C'est ainsi qu'on a vu fleurir la notion de « souverainiste », notamment avec Richard Tuheiava, ou de « progressiste » notamment avec Antonio Perez qui donne d'originales instructions de vote panachées pour le 2nd tour des législatives...

c'est ainsi qu'on a entendu Edouard Fritch dire que, s'il était élu député, il verrait avec quel groupe à l'Assemblée Nationale il allait « jouer » (c'est le verbe qu'il a employé) pour se positionner et défendre au mieux, ajoutait-il, les intérêts du fenua.

C'est dire si les clivages ne veulent plus dire grand chose...

Les derniers mois nous ont par ailleurs montré à quel point le camp autonomiste était divisé, avait explosé et s'était éparpillé, certains glissant même sur une pente savonneuse fatale qui va les mener vers les oubliettes.

Nos politiciens de tous bords n'ont plus qu'un seul réflexe : demander des sous à la métropole à la moindre occasion, pour un trou dans le budget, pour un déficit de trésorerie, ou que sais-je encore...

En Calédonie, j'ai noté qu'on ne parlait pas d'autonomistes, on parle d'indépendantistes et d'anti-indépendantistes

En Polynésie, être autonomistes ou indépendantistes ça ne veut plus dire grand chose"

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 177) - Hervé, 32 ans, mort en se jetant d'une grue...

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EXTRAIT

"...comme toujours, il y a deux camps qui se sont immédiatement formés : les éternels pleureurs qui ont toujours pitié de tout, qui priaient notamment pour que le Seigneur donne des ailes à cet ange pour qu'il ne s'écrabouille pas, et qui imaginaient que ce pourrait être quelqu'un de leur famille, rappelant qu'une heure dans les embouteillages ce n'était rien en comparaison d'une vie humaine...

Ils ont eu leur petite dose de pitié préformatée, affichée sur les réseaux sociaux, ajoutant machinalement les incontournables trois lettres RIP après le décès du malheureux, parce que condoléances c'est trop long comme mot, on n'a pas le temps.

Je me demande juste si, après cette émotion flash, ils ont eu une pensée pour les 4 soldats français tués en Afghanistan, dont des pères de famille, où si c'est trop loin de chez eux et de la route de ceinture tahitienne pour les émouvoir. Des donneurs de leçon de morale qui n'ont sans doute jamais la moindre pensée pour les personnes désespérées qui se donnent la mort anonymement, chez eux, dans l'ignorance totale, loin des caméras, et qui, une fois leur conscience soulagée par un mot convenu sur les réseaux sociaux n'auront sans doute pas bouleversé pour autant le programme de leur dimanche à la plage..."

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POST SCRIPTUM :

Suite à cette chronique et la question du floutage, j'ai reçu un message de Lucile Guichet de Polynésie 1ère, (que je remercie au passage) qui m'a donné les explications suivantes, notamment pour la libération d'Emile Vernaudon, et m'a autorisé à les publier :

"Si on n'avait pas l'obligation de flouter les familles de détenus qui attendaient leur visite, c'était une demande expresse de la directrice de Nuutania qui est venue nous voir (et tout à fait fondée me semble-t-il). Ensuite, le bébé est mineur, nous sommes obligés de le flouter. Pour le "désespéré" de la grue, il est majeur et n'a pas demandé à être flouté, donc régi par aucune loi, c'était donc à l'appréciation de "chacun". Et pour les menottes, la présomption d'innocence nous oblige à flouter soit les menottes, soit le visage d'un suspect, mais pas afficher les 2 (certes un peu hypocrite, mais bon...). Et on devrait même flouter les forces de l'ordre (sauf si on a une autorisation du ministère, ce qui est + que rare) qui tombent dans le domaine public lorsqu'elles sont en uniforme. Enfin voilà, quelques unes des petites subtilités du droit à l'image...De même lorsque Roméo Langlois, le journaliste de France 24, a été pris par les Farc : certaines chaînes avaient choisi de flouter son visage, d'autres non."

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Les dix candidates pour Miss Tahiti 2012 dans LE GRAND HUIT !!!

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Le studio du GRAND HUIT va être joliment garni cette semaine puisque nous recevons Leïana Faugerat, accompagnée des dix candidates à Miss Tahiti 2012...

A cette occasion, nous aurons au téléphone Sylvie Tellier, directrice du comité Miss France, qui a bien voulu nous accorder quelques instants...

Vous avez jusqu'à mercredi matin pour déposer ci-dessous vos questions éventuelles à ces demoiselles.

L'émission sera diffusée vendredi à 08:00, rediffusée dimanche à 10:00 et en podcast les jours suivants...

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LA SEMAINE VUE PAR LOLO (La dépêche dimanche du 10 juin 2012)

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Floutage de gueule

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Même si c'est un sujet qui ne m'empêche pas de dormir, je dois dire que je n'ai jamais rien compris aux règles du floutage dans les médias.

En tout cas, une chose est sûre, c'est que le floutage n'est pas régi par la logique.

Je me souviens avoir vu des images locales de prisonniers menottés, dont on floutait les menottes... Mais alors qu'est-ce que le monsieur entouré de gendarmes peut-il donc avoir aux poignets ?

Je me souviens avoir vu une vidéo où TNTV faisait de gros efforts pur masquer un gros logo SUZUKI sur le tee-shirt d'un pêcheur mais comme c'était très mal fait, on apercevait de temps en temps SUZU, et dans d'autres plans on apercevait UKI, mais il ne fallait pas qu'on imagine que ça puisse être une pub pour YAMAHA sans doute...

Deux autres exemples cette semaine dont voici les preuves en image :

D'abord la libération d'Emile Vernaudon, où sa fille de un an est apparente chez TNTV mais floutée sur Polynésie 1ère

Et ensuite, l'inverse, avec le désespéré de la grue que l'on identifiait clairement chez Polynésie 1ère mais qui a été flouté sur TNTV...

Des règles compliquées, sans doute pas très adaptées, interprétées de différentes manières selon les chaînes, et en tout cas, au final, pour le spectateur, un évident floutage de gueule !

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 175) - A-t-on les politiciens que l'on mérite en Polynésie ?

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EXTRAIT > "...Je me souviens d'un débat sur TNTV consacré à la crise politique où Teura Iriti n'assumait pas l'instabilité, et renvoyait la responsabilité sur la population, ce qui était particulièrement gonflé et un peu facile...

Et alors justement, malgré le panel plus ou moins fantaisiste que nous avons connu avec les 45 candidats des élections législatives, on ne peut quand même pas leur enlever le mérite d'avoir fait la démarche de s'être engagés, avec, au départ, une réaction citoyenne et une volonté de vouloir changer les choses.

Le fait de savoir s'ils en auraient eu les compétences est une autre histoire.

Finalement, la phrase qui dit qu'on a les politiciens que l'on mérite est gênante du fait de la notion de mérite.

Il serait plus juste de dire que la population a la classe politique qu'elle a élue, ce qui, je vous l'accorde, revient à enfoncer une porte ouverte.

Là aussi, d'ailleurs, c'est sujet à discussion puisque quand vous votez pour un élu qui fait la girouette et change de camp au gré de ses intérêts personnels, vous n'êtes en rien responsable de ses errances et de ses trahisons, et vous n'avez sans doute pas mérité de subir un tel nomadisme qui nuit bien souvent à l'intérêt général.

Et qu'aurait donc fait la population polynésienne de si moche pour mériter autant d'instabilité, pour voir revenir au devant de la scène ceux qui ont justement planté le pays. Non non, c'est trop facile..."

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 174) - La Polynésie du mauvais côté de la matrice ?

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EXTRAIT

"...En fait oui c'est ça nous sommes des Polynésims, l'adaptation polynésienne des sim's, et ce n'est pas nous qui décidons de notre destinée mais des joueurs extérieurs dans une vraie vie, de l'autre côté de la matrice...

y'a pas d'autre explication... je suis désolé de vous l'apprendre aussi brutalement...

Bon dans un sens ça va être pratique si on se réveille tous les matins en revivant des évènements passés, je n'ai donc plus de nouvelle chronique à écrire, juste à puiser dans les archives. Ben quoi si Flosse revient et qu'Emile est libéré, je peux bien vous refaire demain la chronique sur la tenue dans les collèges...

Ou alors si on peut nous mettre à disposition la Delorean de Retour vers le futur pour qu'on aille dans le passé nom de Zeus, pour essayer de corriger quelques détails du destin polynésien, pour mettre Pouvanaa président, pour annuler les essais nucléaires, pour faire de Mururoa un village de vacances, pour changer le programme de la tournée électorale de Boris Léontieff et Lucien Kimitete, pour un annuler un certain vol Air Moorea, et un vol Air Tahiti vers les Marquises..."

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"De quoi j'm'e-mail ?" (n° 173) - Analyse de la photo du Président Hollande par Raymond Depardon

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EXTRAIT

"...Et donc attardons-nous sur cette photo dans laquelle beaucoup retrouvent et soulignent encore la notion de "président normal"

Alors oui cette photo est ordinaire, et on peut critiquer, notamment le fond surexposé.

Mais s'agissant de Raymond Depardon, cette surexposition n'est évidemment pas un défaut dans la photo, c'est voulu et mûrement réfléchi.

Certains ont souligné le format qui évoque un Polaroïd, image carrée et bords blancs typiques, on y a même vu un style Instagram, cette application de retouche et de partage de photos si populaire, et on a donc échappé aux rayures et au sépia façon vieille photo de grenier...

Rappelons que Raymond Depardon a construit une bonne partie de sa renommée avec la réalisation de documentaires fameux, sur les paysans, sur Emmaüs, sur la vie dans un tribunal par exemple... et le choisir comme photographe officiel est aussi un signe politique, sachant que Sarkozy avait retenu, lui, comme photographe Philippe Warin, connu pour être le photographe attitré de la Star Academy..."

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Les temps changent au Tahoeraa...

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