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A l'heure où j'écris ces lignes, on ne sait pas encore si la grève générale aura été décrétée par la fine équipe de syndicalistes, qui, pour un soir ou quelques jours, ne se sentent plus péter, parce qu'ils ont THE POWER, le pouvoir de décider si la ville sera bloquée ou non. L'un d'eux se la jouait grand seigneur en décidant que les élèves pourraient circuler jusqu'à 8 heures pour se rendre à leurs examens, ce qui sous-entendait qu'après 8 heures il ne promettait rien, mais qu'en revanche, s'il n'y a pas de blocage, les troupes seraient présentes à quelques points stratégiques de la ville...
Cette "dream team" s'est auto-baptisée "collectif de la paix"...
Pendant quelques mois, on se souvient que la Polynésie a dû composer avec un groupe politique : l'UDSP, Union pour le Développement, la Stabilité et la Paix... alliance génétiquement modifiée entre les carpes du Tahoeraa et les lapins indépendantistes.
Ces mutants voulaient faire croire aux plus naïfs d'entre nous, qu'ils allaient agir dans l'intérêt général, pour retrouver la stabilité, avec le "label paix", qui fait toujours bon effet dans une action publique ou politique.
On a vu que ce gag cynique n'a pas fait long feu...
Et donc aujourd'hui, ce sont nos brillants syndicalistes, parmi lesquels des abrutis et des racistes notoires, qui s'approprient cette notion de paix, pour des exigences aussi irresponsables que démesurées...
Il me semble que les mots ont un sens, et qu'on ne peut pas mettre la Paix à toutes les sauces, surtout pour l'utiliser comme une sorte de caution morale dont, en vérité, on se torche et se contrefiche.
A l'heure où la Polynésie devient la risée de la planète, bientôt notée ZZZ-- par Standard & Poors, à l'heure où nos îles sont observées comme une espèce de jungle en folie peuplée de shadocks et de gibis qui pompent dans le vide ou dans les finances publiques, et remuent de l'air, notre situation se détériore, certes, mais nous vivons heureusement dans une paix absolue.
On espère que le mal nommé "collectif de la paix" ne sera pas à l'origine de débordements et d'excès justement !
Et puis, un peu de décence que diable : si l'on voulait bien quelques instants arrêter de se regarder le pito, on s'apercevrait qu'il y a sur cette planète des pays qui aimeraient bien brandir l'étendard de la Paix,
des pays où les rues sont parfumées à la mort et pas au tiaré,
des pays où le bruit des explosions et des armes couvre celui des vagues sur le récif,
des pays où les enfants ne vont pas pêcher le ature mais se ruinent la santé sur des montagnes d'ordures,
des pays où l'on ne jette pas les quatre frites froides qui restent au fond du sac en papier après un MacDo,
des pays où l'on aimerait bien avoir simplement le droit de manifester dans les rues,
bref, des pays où le mot PAIX est "juste" le rêve d'une vie...
.Cette "dream team" s'est auto-baptisée "collectif de la paix"...
Pendant quelques mois, on se souvient que la Polynésie a dû composer avec un groupe politique : l'UDSP, Union pour le Développement, la Stabilité et la Paix... alliance génétiquement modifiée entre les carpes du Tahoeraa et les lapins indépendantistes.
Ces mutants voulaient faire croire aux plus naïfs d'entre nous, qu'ils allaient agir dans l'intérêt général, pour retrouver la stabilité, avec le "label paix", qui fait toujours bon effet dans une action publique ou politique.
On a vu que ce gag cynique n'a pas fait long feu...
Et donc aujourd'hui, ce sont nos brillants syndicalistes, parmi lesquels des abrutis et des racistes notoires, qui s'approprient cette notion de paix, pour des exigences aussi irresponsables que démesurées...
Il me semble que les mots ont un sens, et qu'on ne peut pas mettre la Paix à toutes les sauces, surtout pour l'utiliser comme une sorte de caution morale dont, en vérité, on se torche et se contrefiche.
A l'heure où la Polynésie devient la risée de la planète, bientôt notée ZZZ-- par Standard & Poors, à l'heure où nos îles sont observées comme une espèce de jungle en folie peuplée de shadocks et de gibis qui pompent dans le vide ou dans les finances publiques, et remuent de l'air, notre situation se détériore, certes, mais nous vivons heureusement dans une paix absolue.
On espère que le mal nommé "collectif de la paix" ne sera pas à l'origine de débordements et d'excès justement !
Et puis, un peu de décence que diable : si l'on voulait bien quelques instants arrêter de se regarder le pito, on s'apercevrait qu'il y a sur cette planète des pays qui aimeraient bien brandir l'étendard de la Paix,
des pays où les rues sont parfumées à la mort et pas au tiaré,
des pays où le bruit des explosions et des armes couvre celui des vagues sur le récif,
des pays où les enfants ne vont pas pêcher le ature mais se ruinent la santé sur des montagnes d'ordures,
des pays où l'on ne jette pas les quatre frites froides qui restent au fond du sac en papier après un MacDo,
des pays où l'on aimerait bien avoir simplement le droit de manifester dans les rues,
bref, des pays où le mot PAIX est "juste" le rêve d'une vie...
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13 commentaires:
Lolo tu as parfaitement résumé la situation. D'abrutis on en attendais pas moins. Le syndicalisme en PF mène a tout, et surtout au pouvoir. Sandras en est le parfait exemple.
Et pour aller dans le même sens que toi, je mentionnerai Coluche qui disait : "Gardiens de la paix, au lieu de la garder, vous feriez mieux de nous la foutre !"
Bravo LoLo de rappeler que les mots ont un sens, et parfois un poids que ces abrutis sont visiblement incapables de maîtriser. De la même manière, on emploi pas le terme "otage" quand un toto plante ses clients, à bon entendeur les journaleux !
Bonne journée LoLo !
Merci Lolo, remettre les pendules à l'heure si simplement çà fait du bien.
La colombe avec une fiente sur leur grosses gueules çà pourrait aussi le faire.
Poe
Ah ! toi aussi t'as trouvé qu'il se la pétait l'autre au JT !
On se demande pour qui ils se prennent ... savent pas aligner 3 mots et prétendent avoir des z'idées ...
Ce que j'SPR moi c'est qu'ils vont ficher la paix à l'aéroport car je pars samedi et j'aimerai bien m'envoler en toute tranquillité ...
Sur ce, bonnes "vacances" à tous et au mois d'Août . ( je guetterai quand même le site de mon bout de métropole ... )
Bizzzzzzzzzzzzzzz
FanFan
Il y a une grande famille Démago en Polynésie dans laquelle on retrouve les syndicats qui sont autant responsables que le politique de la situation actuelle. Pendant des années la famille Démago a été responsable du clientélisme, des ambitions personnelles et des privilèges d'une minorité qui ont été les marques de fabrique de la société polynésienne.
Aujourd'hui ces tristes individus que sont les Démagos semblent découvrir la gangrène qui ronge le pays. C'est à mourir de rire (jaune)!
De plus certains leaders de la famille Démago qui appellent à la grève (convaincus telle Jeanne d’Arc d’être les Elus d’une mission syndicalo-démago-divine) se croient représentatifs de toutes les sensibilités qui font vivre ce pays. Quelle erreur!
Face à un Gvt incompétent, nous avons donc affaire à des syndicalistes Démagos incompétents et déviants qui devraient démissionner de leurs postes pour laisser la place à des jeunes compétents dont la mission serait de rénover par le fond le mouvement syndical polynésien.
Galenon a dit qu’il est prêt à aller en tôle s’il y a des dérapages. Je suis tout à fait d’accord avec lui et pour éviter ses dérapages, je l’invite avec ses pingouins de service et le Gvt à intégrer dès maintenant les cellules de Nuutania. Il peut déjà se renseigner auprès de Flosse pour les modalités d’admission et d’installation.
D'autant qu’il est dangereux de suivre un mouvement de grève mené par une catégorie de nantis qui refusent de remettre en cause leur privilège, par des ignares qui déclarent que le bac ne sert à rien, et par d'autres leaders analphabètes de la pensée politique qui tiennent des propos racistes en public!
La famille Démago nous a sorti de son chapeau le collectif pour la paix qu'il faudrait plutôt appeler le collectif du Gros Pet dont personne ne peut encore déterminer les conséquences sur l’environnement surtout qu’en général il est rare qu’il en sorte quelque chose de bon! (Oui je sais c’est c’est facile!).
Nikon.
je souhaiterai faire remarquer qu'avant de faire grève il faudrait peut être travailler
OQPHIé
les politiques foutent rien, les emplois se perdent par centaines, la situation économique s'aggrave ... bref que faire face à ça ?
d'un coté des politiques incompétents, engagé en CDD et qui jouent les touristes dans leurs beaux bureaux tous neuf.
De l'autre des syndicalistes qui ne valent pas vraiment mieux mais qui essaye de faire quelque chose au moins.
c'est bien de dénoncé mais arrivé un moment où il faut agir aussi.
Bravo pour ton texte LOLO. Les mots ont un sens, certains l'oublient trop souvent. Ah, démagogie, quand tu nous tiens...
Ouais merci lolo, ça fait plaisir à lire !
Démagogie, démocratie... encore des mots dont ils ne comprennent pas le sens.
C'est simplement la ploutocratie, l'autocratie, la dictature des nantis fonctionario-politico- syndicalistes, autrement dit:
"Touchez pas à nos privilèges ou on baise le fenua. "Toutpournous" et les autres on s'en fout."
AAAAAAAAhhh qu'ils l'aiment le fenua....Après eux le déluge!
chrisdesiles
De plus, aujourd'hui, après 4 ans de massacre intensif de tout ce qui fait vivre la société, s'ils voient enfin qu'ils ne sont plus capables de faire de "grosse" manif au point de devoir les transformer en sit-in sans barrages, c'est aussi de leur faute :
Pour faire grève 'faut encore avoir un boulot, pov'nazes, et plus de 10.000 CDD ont été flingués depuis 2004, en partie grâce à vous, baudruches !
Les survivants, comptez-vous.
Ah ?
Ya presque plus que des fonctionnaires ou les tout petits pas encore tout à fait morts ?
Euuuuh ...
C'est la faute à l'État et à la crise mondiale, c'est sûr, si-si, forcé !
Bande de sinistres tâches !
"Javel", ça vous dit ?
Il faudrait leurs boter le cul au nom de la paix, le pire c'est qu'il y a encore des sans cervelles pour se joindre à ces rogolos qui n'ont jamais créés d'emplois mais vivent comme des vampires aux crochets des créateurs d'emplois... Faudrait supprimer les subventions territoriales aux syndicats (+ de 30 millions par ans), qu'ils vivent des cotisations de leurs adhérents, alors là ils seront obligés de faire du syndicalisme de qualité... ce n'est qu'une bande de syndicaleux !!
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