vendredi 4 mai 2012

Pourquoi la principale avenue de Pirae n'est plus éclairée depuis des semaines...

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Vision nocturne de l'avenue du Général De Gaulle
dans le sens Papeete / Arue,
aux abords de l'hôpital (éclairé sur la droite)

Depuis des semaines, l'avenue du Général De Gaulle, qui prolonge l'avenue du Prince Hinoi, et qui traverse la commune de Pirae depuis le carrefour de la Poste jusqu'au rond point du camp d'Arue n'a plus aucun éclairage, constituant un réel danger pour les automobilistes et les deux roues, dès la nuit tombée.
J'ai cherché à avoir une explication, pensant qu'il s'agissait d'une mesure d'économies de la part de la municipalité.
Mais ce n'est pas aussi simple.
C'est Georges Puchon, que je remercie, qui m'a donné l'explication, que voici :

"L'éclairage de l'Avenue du Général de Gaulle a toujours été pris en charge par le ministère de l'équipement et en octobre 2011, le ministre James Salmon nous dit par lettre que le pays ne prendra plus en charge l'eclairage public de cette route a partir du 1er janvier 2012 et propose une convention de transfert à la mairie de Pirae pour un cout de 6,8 millions fcfp par an.
Cette convention a été soumise en conseil municipal compte tenu de la charge sans transfert de moyens par le pays et aussi du transfert de responsabilité. L'Avenue du Général de Gaulle est une voie territoriale et les lampadaires appartiennent au pays.
Le conseil municipal a donne un avis favorable pour le transfert à la mairie pour des raisons de sécurité, mais compte tenu de la convention et du transfert de responsabilité civile et pénale, le conseil municipal a demande qu'un audit et une mise en conformité soient faites préalablement a la signature de la convention de transfert. Le ministère ne nous a pas répondu et a écrit a l'EDT que le pays ne prend plus en charge l'électricité des lampadaires a partir de janvier 2012, alors l'EDT a coupé le courant tout simplement et s'assoit sur sa mission de service public par concession.
Las de ces manoeuvres du pays et des tergiversations, nous avons depuis envoyé un nouveau projet de convention au ministère qui dit que nous prenons en charge l'électricité et qu'en attendant l'audit et la mise en conformité, la convention vit dans une période transitoire et que la réception définitive n'interviendra qu'après ce point pour des raisons de partage de responsabilités juridiques.
Nous sommes toujours dans l'attente de la réponse du ministère et j'ai pu joindre la directrice de cabinet du ministre mardi dernier, avant de prendre l'avion, pour attirer son attention sur l'urgence de régler ce problème.
Désolé pour la population de Pirae de n'avoir pas pu obtenir une action plus rapide du pays".

Espérons que ces pea-pea administratifs se règlent très rapidement, en tout cas avant qu'un accident grave ne survienne dans ce véritable trou noir (même si l'hôpital est tout proche... voir photo ci-dessus).
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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Absolument navrant !!! Que des solutions ne puissent être trouvées rapidement pour raisons de sécurité . Si le ministère en a été informé , alors qu'il prenne acte du fait que le danger potentiel concernant la protection de nos citoyens doit être une priorité et que il sera bien temps ensuite de régler ce problème financier . C'est urgent semble t'il , alors qu'attendons nous ?

Anonyme a dit…

Pourquoi ne pas installer des lampadaires solaires comme sur les quais aux Tuam's

brad a dit…

Yo
C'est encore la faute à la France!
Eh ben, en attendant, la nuit, il faudra allumer ses codes, rouler encore un peu moins vite et installer (enfin) des lumières sur les vélos.
Pour les piétons, tant pis.
De toutes façons il n'y en a presque plus.

Anonyme a dit…

un vrai danger! quand on est sur le passage piéton en sortant de l'hôpital ,les voitures ne nous voient pas!un copain de mon fils s'est fait agresser un soir par un groupe de jeunes .pas question de marcher seul dans le noir de ce coté là