dimanche 26 avril 2009

Ségolène s'excuse au nom des politiciens polynésiens

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"Cher Monsieur Lolo
J'ai su que votre blog, le Tahiti Herald Tribune, était devenu le média n° 1 en Polynésie.
Je vous prie donc de bien vouloir transmettre le message suivant à vos lecteurs
Cordialement,
Ségolène"

Polynésiennes, Polynésiens,
Tahitiennes, Tahitiens,
Maohis, Maohiennes,

Il est temps de vous dire Pardon !
Pardon pour cette classe politique qui parle en votre nom sans se soucier de vous, qui trahit ses idéaux pour défaire des alliances et en créer de nouvelles avec l'adversaire de toujours, qui n'a fait que générer de l'in-sta-bi-li-té (répétez avec moi : in... sta... bi... li... té...) dans votre beau pays, qui a sacrifié votre économie sur l'autel des intérêts personnels, et qui passe plus de temps sur les bancs du Palais de Justice ou dans les sièges de première classe des avions que dans les fauteuils de leurs bureaux.
Je viendrai très prochainement vous rendre visite dans votre belle capitale de Port au Prince, et je vous le répète, il est fini le temps des tontons Macoute !
Je vous dis pardon et à bientôt, mes chers compatriotes.
Faito... fayot to i to... faaaiooootioto... bon courage.

S. ROYAL, P.S. (Pardonneuse Socialiste)

P.S. : non rien, j'aime bien écrire P.S. ....
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Ami lecteur, toi aussi fais-toi pardonner par Madame Royal, en remplissant ta liste de péchés sur le site officiel du pardon de Ségo.
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2 commentaires:

souklaye.sylvain a dit…

La polémique enrichit ses promoteurs autant que ses clients qu’elle distrait.
L’offre du scandale idéologique est indexée sur le taux d’ignorance des masses et le niveau de fascination des médias.
Il y a quelque chose de fantasque d’avoir la possibilité d’injecter du burlesque dans une pratique démocratique ubuesque.
Le système narratif de la polémique est basé sur la multiplication à l’extrême des apartés.
La suite : http://souklaye.wordpress.com/2009/04/21/note-de-service-la-polemique-virale-pleonasme/

Pehu Oe a dit…

La polémique satisfait surtout ceux qui aiment s'écouter parler, fusse pour ne rien dire ...