Découverte cet aprem' du dernier Astérix, très controversé...
L'HISTOIRE : Pour remporter les Jeux Olympiques et permettre au jeune Alafolix d'épouser la Princesse Irina, Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d'une Olympiade.
MON AVIS : Il y a eu toute la période du tournage pendant laquelle on entendait parler des guest stars qui font des apparitions dans le film : Michael Schumacher, Zizou, Amélie Moresmo, Tony Parker notamment. Puis il y a eu la sortie avec l'énorme tournée promotionnelle sur tous les plateaux de télé et tous les médias. Et dès sa sortie, il semblait de bon ton de dire le plus grand mal du film, comme ici par exemple, où des auteurs de blogs qui se prétendent cinéphiles astiquent méchamment l'oeuvre. En fait il y a comme ça des modes, et un pseudo snobisme dans l'air du temps
qui consiste à cracher abondamment sur ce divertissement populaire.
Et donc, après avoir lu et entendu le pire, ce fut finalement plutôt une bonne surprise...
Clovis Cornillac en Astérix est largement meilleur que Christian Clavier, et d'ailleurs lors d'une apparition de Jamel, à la fin, celui-ci dit à Astérix qu'il ne le reconnait pas, qu'il le trouve beaucoup plus beau. Oui, il y a plein d'apparitions, de "caméos" comme on dit, dont l'une des meilleures est celle de Michael Schumacher et de Jean Todt dans la course de chars, représentant l'équipe de Germanie.
Budget énorme, et casting international pour une meilleure vente du film en Europe, certes, donc oui, il y a de gros calculs financiers dans ce film, mais le divertissement prime avant tout, avec des décors fabuleux (et souvent numériques). Evidemment chaque comique est employé dans son rôle : Elie Seimoun fait du Elie Seimoun, Poolvoerde fait du Poolvoerde (mais aussi le méchant pourri de service) et Dubosc, comme toujours, en barde, fait une obsession délirante sur son public.
C'est une histoire qui file comme un album de la BD du duo des petits gaulois, d'autant plus que les effets spéciaux employés permettent de plus en plus un rendu fidèle aux dessins d'origine.
Une mention à Alain Delon en Jules César qui s'auto-caricature allègrement, avec une scène géniale quand on le découvre dans un monologue bourré de références à sa carrière (y compris référence musicale à cet instant), et qui s'achève par la réplique qui deviendra célèbre : "Ave moi !"
C'est peut-être un peu moins iconoclaste que le précédent film (Astérix Mission Cléopâtre avec Jamel), même si on évoque le dopage, la corruption, mais c'est un très bon divertissement populaire qui, surtout, ne méritait pas le lynchage dont il a fait l'objet de la part d'une partie de la critique.
Allez-y de ma part (avec des enfants), vous me direz...
MA NOTE : 14/20
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samedi 9 février 2008
Astérix aux jeux olympiques
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