mardi 13 octobre 2009

S.O.S. d'une famille en détresse au Gouvernement de Polynésie

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J'ai été touché par la lettre ouverte de Mme SOMMERS au gouvernement pour que l'avion présidentiel parte à la recherche de son mari et de son compagnon perdus en mer...
C'est le dernier espoir, les autres recherches ayant cessé.
Qui ne serait pas sensible à une telle détresse malgré tout encore chargée d'espoir ?
Bon là, y'a pas à tortiller du cul dans les ministères et dans les salons dorés de la Présidence, on va pas nommer un observatoire de crise, ni constituer un comité de pilotage pour faire un diagnostic, y'a urgence !!!
Allez hop l'avion décolle dans la journée et on cherche, et on trouve.
On accorde bien plus de 20 millions à un ministre pour lui construire une salle de réunion, et ben hop déclenchement du plan épervier immédiatement pour sauver deux vies humaines !
Une grosse pensée pour ces deux hommes dont on espère qu'ils dérivent sains et saufs, et aussi pour leurs familles...

cliquez sur la lettre pour l'afficher en grand

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6 commentaires:

Farani47 a dit…

Il se trouve qu'un des deux naufragé est un ami. Le frère de mon meilleur ami pour être plus précis. Je ne veux pas polémiquer sur le bien fondé de leur expédition, ni sur les équipements embarqués ou non à bord.
Je suis consterné par ce qui, vu de métropole où je suis en ce moment, ressemble à un service minimum, tant en moyens qu'en "intelligence".
Je soutiens totalement les initiatives que peuvent prendre les familles pour essayer d'émouvoir et rallier à leur cause des décideurs, des politiques, ou toute bonne âme qui puisse participer à retrouver ces deux "frères de mer".
Tous les espoirs doivent continuer, tant que nous ne sommes pas définitivement fixés. L'exemple repris dans la lettre en est une raison.

TOFY98 a dit…

Bien triste ces disparitions mais je me demande :
Comment 2 adultes présentés par la presse comme 2 marins aguerris décident de faire Moorea-Huahine avec un bateau sous équipé dans ces conditions météo (houle 2.5m à 3m - vent 50 à 80 kms).
Les journées de recherche par avion ou hélico coute des millions CFP !!!
Qui doit régler la facture ??????

Martien a dit…

La vie d'un homme n'a pas de prix... L'argent, en l'occurence n'a aucune importance au regard de la détresse des familles et si, on y pense, au regard de ceux qui, peut-être, dérivent en guettant un son, un avion, un bateau...

Quoi? On ne serait donc pas capable de faire ce geste alors que sont par ailleurs dépensés des millions pour des opérations de frime vides de lendemains?

Melly a dit…

finalement Tahiti c'est comme la Bretagne : beaucoup de disparus en mer !!

espérons que ces deux là soient vivants et retrouveront leurs foyers.

joe a dit…

je suis d'accord pour dire que notre grand pays se doit assurer cette mission de sauvetage par tous les moyens nécessaires pour préserver la vie de ses citoyens, sinon à quoi bon dire que nous sommes un pays grand comme l'Europe si ces paroles ne s'accompagnent pas de faits ?
Faut-il aller quérir Oscar au golf pour qu'il daigne donner une réponse à ses 2 familles en détresse!!! reui... reui... A tout ceux qui pestes pour une question d'argent, je leur pose la question, participez vous à l'effort de solidarité national pour pouvoir donner votre avis sur les dépenses publiques ? Si le gouvernement d'Oscar ne réagit pas, cela veux t-il dire que la vie d'un Tahitien n'a pas plus d'importance que des frais pléthoriques d'un voyage gouvernementale pour ouvrir un "musée" à Rarotoa ! Musée qui servira surement à guider les futurs naufragés tel l'étoile du nord.
J'adresse un fort message de soutien à l'attention des familles et amis concernés, courages et gardez l'espoir d'une fin heureuse.

Kip a dit…

Que cette dépense soit que dalle au regard des millions (milliards ?) dépensés indûment par nos politiques, soit.
C'est pourquoi il faut effectivement faire encore plus pour les recherches.

Mais...
Quant on sait comment ça se passe dans les îles avec des gens totalement inconscients qui partent en mer sous-équipés, voire pas du tout, on se dit aussi que la "solidarité nationale" ne peut pas toujours pallier la connerie humaine.

Alors, les recherches en mer, oui, mais il faut une fois pour toutes définir des règles plus strictes quant au remboursement des frais engagés.
Sur un plan pédagogique, ce serait déjà par mal.

Parce qu'en poussant le raisonnement plus loin, on pourrait aussi dire que cet argent pour les recherches en mer serviraient bien (par exemple) à des enfants en réelle détresse eux aussi, et sur la terre ferme. Et eux n'ont pas pris de risques insensés pour ce retrouver dans cette situation...